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On trouve, sur internet, la version originale de cette comptine…. sans doute un peu oubliée, aujourd’hui.
Voici celle que me chantait, lorsque j’étais tout petit, ma grand mère maternelle, Adrienne MEYNARD, que tout le monde appelait » Nini « .
Née avec le 20ème siècle, elle la tenait, elle même, de sa grand mère, ce qui nous ramène, carrément, à une époque fort lointaine…
Notons, au passage, que cette adaptation familiale évoque à la fois les travaux domestiques réservés aux femmes ( filer de la soie ) , en même temps que les ingrédients de base nécessaires à un bon casse-croûte, convenablement arrosé…
Tant il est vrai que » la science de gueule » est une spécialité éminemment périgourdine..!!
D’ici à dire qu’elle altère la spiritualité de ce texte – au départ – édifant, voilà quelque chose qui me paraît absolument hors de propos..!!
Le petit Jésus
s’en va-t-à l’école
En portant sa croix
dessur son épaule,
Quand il savait sa leçon,
On lui donnait des bonbons
Une pomme douce,
pour mettre à sa bouche,
Un bouquet de fleurs,
pour mettre à son coeur..
Filez, filez de la soie,
Avecque vos petits doigts,
Que vous êtes aima-ble
De venir me voi-re,
Dans mon lit mala-de.
J’ai du pain, j’ai du vin,
De la saucisse et du boudin.
C’est pour vous, c’est pour moi,
Que Jésus est mort en croix.
Un grand MERCI à Jacqueline PAYAN qui a bien voulu » mettre en musique » ce petit air familier, qui possède
la vertu étonnante de rajeunir tant celui qui le joue que celui qui l’écoute.
Périgueux, le 10 Mai 2014.
MATHIEU a dit:
Bonjour, merci pour ce partage. Ma grand-mère Marcelle, née en 1924, me chantait elle aussi cette version ! je suis émue de retrouver ces paroles. Savez-vous de quelle origine elle est ? Vous évoquez le Périgord, cependant ma grand-mère est originaire de Nancy en Lorraine (+famille dans les Vosges) et a fait des séjours à La Baule, mais rien à propos du Périgord…
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Gérard Rebière a dit:
Bonjour Mathieu… Non, je ne connais pas l’origine de cette comptine… Par contre, je sais que ma grand mère la tenait, elle aussi, de sa grand mère.
Ce qui nous ramène vers les années 1850, 1860… Bien cordialement. GR.
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